Objectifs scientifiques

Cette demande de soutien s’inscrit dans le cadre du Groupe Opérationnel National Lidar (GON-Lidar) pour la jouvence et l’automatisation des lidars de l’OHP (Observatoire de Haute Provence) et de l’OPAR (Observatoire de Physique de l’Atmosphère à La Réunion).
La première partie de la jouvence des lidars des observatoires est planifiée sur 2 années, 2023 et 2024, et fait l’objet de la présente demande. Elle est la suite logique d’un travail de mise en place, courant 2022, de la structure du GON-Lidar et des personnels qui y sont rattachés. Sa mission est claire :

  • Avec la baisse inéluctable des ressources RHs dans les observatoires, rendre le plus autonome possible les sites et les instrumentations lidars ;
  • Promouvoir des solutions qui permettent de limiter les interventions par le personnel des sites et une maintenance qui puisse être effectuée en routine avec des diagnostiques distants ;
  • S’assurer que les évolutions préconisées et réalisées permettent la pérennité de mesures de haute qualité avec un accroissement du nombre de données disponibles validées (meilleur échantillonnage temporel) ;
  • S’assurer que les instruments permettront de répondre aux grands enjeux scientifiques de demain et des engagements ACTRIS et NDACC, avec le respect des cahiers des charges scientifiques.
Rôle de la DT
  • Déployer un système d’automatisation du fonctionnement opérationnel des sites et de commande à distance des lidars opérés à l’OHP et à l’OPAR. C’est une priorité pour l’INSU et la communauté scientifique associée car cela permettra la pérennité des longues séries de mesures (depuis 1980 à l’OHP). La poursuite de ces séries de données labélisées est menacée par la réduction drastique de l’effectif d’opérateurs d’instruments dans les observatoires. Elle est pourtant essentielle à la tenue des engagement pris par la communauté scientifique française à l’échelon international.
  • Revisiter les instruments lidar qui, pour la majeure partie, sont vétustes avec des pannes répétées. Certains datent de plus de 20 ans et ont plusieurs éléments clés, comme les lasers et les télescopes, qui nécessitent une remise à niveau permettant leur automatisation pour des prises de contrôle à distance.

Automatisation des sites
Depuis 2018, la Division Technique de l’INSU intervient ainsi sur la partie contrôle/commande du système d’automatisation. En collaboration avec les ingénieurs de l’OPAR, elle a effectué une première étude théorique de l’architecture d’un automate basé sur une structure ‘’clients/serveur’’. Dans le cadre du GON-Lidar, c’est cette architecture qui a été retenue et les travaux déjà réalisées seront donc poursuivies.
Remise à niveau des lidars
L’ensemble des lidars gérés par les deux observatoires ne feront pas l’objet d’une jouvence en 2024 et leur révision sera échelonnée dans le temps afin de tenir compte des moyens humains et financiers mis à la disposition du GON-Lidar. Ce qui a été décidé à ce stade, suite aux études technologiques et aux besoins affichées par l’institut et les différentes directions de site est :

  • un lidar de type TAMARIN pour les deux observatoires,
  • un lidar ozone tropo/strato pour les deux observatoires.
Schéma de conception globale du lidar TAMARIN à 4 miroirs

Contacts DT :
Nadir Amarouche , coordinateur interfaces projet.
Gilles Buchholtz , développeur superviseur.
Matthieu Freichey , développeur automate.

Contact LSCE : Patrick Chazette