Objectif scientifique

Le Marine Snow Catcher (MSC) est un instrument qui échantillonne un grand volume d’eau de mer (> 100 l). Il est ensuite ramené à bord, puis laissé au repos pendant deux heures, ce qui donne le temps aux particules marines de sédimenter au fond de cette grande bouteille dont le fond est spécifiquement conçu pour collecter les particules sans les endommager et sans créer une suragrégation souvent observée dans les pièges à particules classiques.
Actuellement, le MSC est déployé seul attaché à un câble non électroporteur et il est déclenché à l’aide d’un messager conventionnel.

Déploiement d’un MSC (photo OSIL)

Description technique

Ce design limite considérablement l’emploi du MSC en temps de câble. Le MIO sollicite la DT-INSU pour la réalisation d’une rosette electroportée de support pour 4 MSC en croix : ROsette for Multiple mARIne sNow Catchers (ROMARIN). Ces améliorations garantiraient une plus grande quantité de particules pour des mesures ou des expérimentations plus poussées (écologie microbienne, omics, minéralogie, densité, vitesse de chute, couleur vs compaction/labilité des particules, etc…). Cela représenterait un gain de temps considérable en termes de vitesse d’échantillonnage et donc d’optimisation du temps de bateau alloué à cette tâche (multiplié par quatre). De plus, un déploiement à partir d’un treuil (e.g. treuil électroporteur) et non d’une grue annexe représenterait un gain de sécurité considérable.

La rosette qui sera réalisée par la DT permettra de :

  • Accroitre la quantité d’échantillons récoltés et optimiser grandement le temps de bateau alloué aux activités MSC.
  • Optimiser l’utilisation du MSC sur tous types de navires.
  • Garantir la sécurité.

Le caractère transverse de cette demande est donc important. Les nouvelles capacités d’échantillonnage ouvertes par la rosette ROMARIN pourront, par conséquent, permettre à une nouvelle communauté (au-delà de la communauté classique en biogéochimie de l’océan ouvert) de s’intéresser à la neige marine et cela d’un point de vue écologique, de microenvironnements, de vecteurs potentiels de polluants (plastiques, métaux lourds, composés organiques).

Contact DT : Cédric Brachet

Contact MIO : Marc Garel