La DT participe à l’Equipex MARMOR (Marine Advanced geophysical Research equipment and Mayotte multidisciplinary Observatory for research and Response) coordonné par l’Ifremer.

Objectifs scientifiques

Les objectifs scientifiques de MARMOR sont tout d’abord la caractérisation de la déformation et de la sismicité aux frontières de plaque, l’étude des processus physiques menant à l’occurrence des grands séismes et leur relation avec la génération de tsunamis. Le second objectif est l’étude des phénomènes gravitaires sous-marins qui constituent des menaces locales importantes pour les populations côtières et infrastructures sous-marines. Un troisième objectif de MARMOR est la compréhension des dynamiques volcaniques, en particulier dans les territoires ultra-marins français.

En dehors du domaine de la Terre Solide, l’infrastructure ouvrira de nouvelles perspectives sur les interactions entre Terre solide et océan, sur les variations absolues et relatives du niveau marin, sur la dynamique océanique à différentes échelles de temps (houle, ondes internes, bilans de masse). Elle permettra des études sur le suivi des mammifères marins à partir d’enregistrements acoustiques, les phénomènes de dégazage en fond de mer, et contribuera à évaluer les impacts anthropiques par la pollution sonore des océans.

Enfin, au-delà des études fondamentales, l’infrastructure améliorera le suivi opérationnel des crises sismiques ou volcaniques impactant le territoire national, comme la crise actuelle sismo-volcanique au large de Mayotte, ou celles qui suivront chaque séisme significatif, en particulier aux Antilles françaises, en Méditerranée ou en Nouvelle-Calédonie.

Description technique

L’aide demandée à la DT INSU porte sur :

  • Des capteurs de pression « classique » : étude de marché, commande, réception, recette, calibration et prêts à la communauté (gestion et maintenance du parc instrumental).
  • Un drone marin modulaire, dit drone « amiral » (par opposition à une flottille de petits drones). La mission principale de ce drone est de pouvoir effectuer des mesures de GNSS/acoustique de bonne qualité, grâce à :
    • une capacité à tenir une station,
    • un faible bruit acoustique (notamment par rapport à un gros navire utilisant ses propulseurs pour tenir une position),
    • une répétabilité du dispositif car les bras de leviers entre les antennes GNSS et la tête acoustique seront facilement mesurables et identiques ou reproductibles entre les missions.

Contact DT : Michel Calzas

Responsable scientifique : Valérie Ballu